Cache-Misère, c’est un trio tellement gentil que même les nuages s’excusent quand ils leur pleuvent dessus. Trois garçons qui ont décidé de “panser le monde”, alors qu’ils ont déjà du mal à panser un pansement correctement. Leur musique, c’est du folk aussi doux que du PQ à l’aloe vera . Même une bougie parfumée de chez action a plus de caractère que ces trois-là.
Ils chantent la pluie, les nuages, le froid, la misère du monde… mais avec une naïveté tellement naïve qu’on a envie de leur mettre un casque avant qu’ils ne croisent une idée un peu violente. Ils abordent la déforestation comme on parlerait d’un cactus un peu piquant, et l’exploitation minière au Congo avec autant d’aplomb que Danielle Gilbert.
Les cache misère se sont rencontrés en fac de biologie ultramarine où il se sont découverts un passion commune pour les coudières de pull , d’où leur nom de scène .
Cache-Misère, c’est le seul groupe capable de chanter l’effondrement écologique avec la ferveur d’un cachalot.
Un trio qui tente de rassurer un monde en feu en soufflant doucement dessus, comme si ça pouvait servir.
Et c’est précisément ça qui les rend irrésistiblement inquiétants :
ils sont complètement à côté de la plaque, mais avec une sincérité qui frôle la science-fiction.
Soutenez-nous sur Tipeee !



