Chés Gaillards à Founettes ne sont pas un groupe. C’est une institution dans la région hauts de France .
Une friction radicale entre la mémoire orale du bassin minier et les pulsions festives post-agricoles qui irriguent encore les zones périurbaines oubliées par la géographie culturelle dominante.
Formé dans ce que les membres appellent eux-mêmes une "transversalité accidentelle" — une cantine improvisée du Salon de la Charcuterie Polonaise de Lens, en 1998 — le collectif revendique une esthétique de la dérision charnelle, entre grotesque assumé et folklore déconstruit. Leur nom, volontairement trivial, déconstruit l’onomastique populaire pour mieux interroger notre rapport au corps, à la ruralité, et à l’héritage dialectal.
Musicalement, le groupe puise dans les cadavres exquis de la tradition musette, qu’ils plient, déforment et injectent dans une trame contemporaine de proto-techno paysanne. Ils citent à la fois Pierre Schaeffer, Patrick Sébastien, et un cousin de Ronchin connu pour avoir vomi dans le tuba de l’orchestre pendant un bal de communion, geste aujourd’hui considéré comme fondateur de leur approche rituelle de la dissonance.
Leur dernier morceau, “Dragée Fuka”, est perçu par certain·e·s comme une allégorie du climat émotionnel postmoderne. D’autres y voient simplement une ode au déterminisme social cher à Emile Durkheim .
“Nous cherchons avant tout à retranscrire le « fait social » comme une entité sui generis c'est-à-dire en tant que totalité non réductible à la somme de ses parties.”
— (Moniaud, accordéoniste )
Si vous n’avez pas compris , rien de bien grave , nous vous proposons quelques réflexions d’artistes qui les ont adoubés .
« C’est Génial »( Patrick Sébastien , Mentor)
« C’est du Céline » (Fabrice Lucchini)
J’aurais adoré « Chés Gaillars à Founettes » si je n’étais pas mort (Dave)
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