Nés un soir de crachin dans une zone industrielle de l’Oise, Cosmos Silencieux est un groupe qui explore les frontières entre le son, le vide, et la station-service. Fondé en 2024 après une panne d’électricité et une révélation devant un néon clignotant “Chocolatine”, le groupe s’est donné pour mission de traduire le silence de l’univers… en bruits vaguement chelous.

Leur musique s’inspire à la fois du frisson des tempêtes intérieures et du moment où on se rend compte qu’on a laissé son alarme anti intrusion branchée. Entre deux guitares atmosphériques et trois nappes électroniques achetées sur Vinted, ils composent ce qu’ils appellent du post-silence astral — un genre qui, selon eux, “n’a aucun sens, mais c’est ça qui est beau”.

Leur premier projet, Suspensions dans l’Éther, a été enregistré dans un studio improvisé au-dessus d’un kebab tenu par un sosie de Jean-Jacques Goldman en tong . Le disque commence par un souffle de vent capté dans un sèche-cheveux et se termine sur un long cri intérieur qu’Aurèle a poussé après avoir lu une interview de Benjamin Biolay.

Sur scène, Cosmos Silencieux offre une expérience mystique proche d’un séminaire de développement personnel animé par Celine Dion sous Hélium. Les spectateurs, souvent confus, oscillent entre extase et somnolence, pendant que Lysandre déclame des poèmes inspirés des éditos de Valeurs Actuelles à l’envers, pour “rééquilibrer les énergies réactionnaires”.

Les membres :

Aurèle — guitare et textures sonores : il ne parle plus depuis qu’il a vu Michel Sardou en rêve lui chanter Les lacs du Connemara en version chamanique.

Lysandre — claviers et nappes électroniques : médite en regardant les émissions  de Pascal Praud à 0,25x de vitesse.

Élior — batterie et percussions atmosphériques : batteur quantique, frappe au hasard, mais prétend “dialoguer avec Poutine dans une autre dimension”.

Mirneline — basse et résonances graves : convaincue que chaque note de basse influence la trajectoire d’Aya Nakamura sur TikTok.

Cosmos Silencieux, c’est plus qu’un groupe : c’est une tentative cosmique de comprendre pourquoi les gens écoutent encore Gims, une recherche sonore entre la brume, la flemme et la transcendance ratée. Leur slogan officieux :

“Si vous n’entendez rien, c’est que vous êtes premier ministre .”

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