Pour clôturer cette année sur une note de saison , nous ne résistons pas à l’envie de vous partager cet album qui accompagne cette période depuis plus de 25 ans maintenant : Low Christmas .
Autant dire que les fêtes de fin d’année, pas plus que les autres jours de l’année , d’ailleurs , ont un parfum de gaudriole à la maison !
Je suis autant fan de Low que je ne le suis pas de Noël , des injonctions à l’achat , au bonheur feint et à la célébration religieuse .
Mais je ne suis pas à une contradiction près .
ll y a des gens pour qui Noël déclenche un compte à rebours vers la joie. Et puis il y a les autres. Ceux pour qui décembre arrive comme une vague froide, avec son lot de bilans bancals, de fatigue accumulée et cette étrange mélancolie qui s’invite sans prévenir. Qu’on le veuille ou non, les lumières, les vitrines, les “tu fais quoi pour les fêtes ?” réveillent quelque chose — un mélange de nostalgie et de solitude qu’on préfèrerait ne pas subir .
C’est peut-être pour ça que certains disques collent mieux que d’autres à cette période. Pas les machins scintillants ni les clochettes hystériques, mais ces albums qui prennent Noël comme il est vraiment : un moment où tout ralentit, où les souvenirs grattent un peu, où le silence pèse plus que d’habitude. Un Noël à hauteur d’humain, vulnérable, parfois triste, mais profondément honnête.
Christmas est un Mini album paru en 1999 chez Tugboat, une sous division de Rough trade . A l’époque, le duo à la scène comme à la ville Alan Sparhawk et Mimi Parker , est accompagné par le bassiste emblématique, Zak Sally . A l’époque, le groupe commence à se créer une communauté de fan à travers l’Europe et les États Unis , avec leurs concerts lents et quasi cérémoniaux, qui clouent le bec à celles et ceux qui confondent concerts et fête de la bière en Bavière .
Quiconque a pu voir le groupe en concert à cette époque en ressort forcément enthousiaste , retourné , avec une foi en l’être humain , qu’on croyait avoir oublié à jamais . Le groupe privilégie la lenteur, la sobriété et la tension intérieure sur l’agressivité ou l’exubérance, et le groupe a su intégrer sa foi mormone sans en faire un argument musical ostentatoire.
L’album est né d’une approche simple et sincère : cinq compositions originales et trois reprises emblématiques de Noël, enregistrées de manière dépouillée, avec des voix claires et des guitares et percussions minimalistes. Ces choix reflètent non seulement l’identité artistique du groupe, mais aussi leur volonté de proposer un moment de calme et d’introspection au milieu de la frénésie de décembre. Les morceaux étaient ensuite joués sur scène dans le cadre de petites tournées américaines et européennes, renforçant leur réputation de groupe capable de créer une atmosphère contemplative et introspective , même en concert .
Lundi – Just Like Christmas
Le coup d’envoi est léger et tendre. Les guitares minimalistes, la voix douce et les clochettes subtiles installent immédiatement l’esprit de l’album : Noël vu sans artifices, simple et sincère.
Mardi – Long Way Around the Sea
Low ralentit le tempo pour une balade introspective. Voix posée, instruments réduits à l’essentiel, le morceau évoque un voyage intérieur et une contemplation calme, presque méditative.
Mercredi – Silent Night
Une reprise dépouillée, où Mimi Parker chante accompagnée uniquement d’une guitare. La pureté de la mélodie et la sobriété des arrangements créent un moment suspendu, profond et émouvant.
Jeudi – Little Drummer Boy
La chanson traditionnelle se transforme en rêverie sombre et lente. Le tambour est discret, la guitare flottante, et les voix enveloppantes, offrant une atmosphère introspective et poignante, loin des versions festives classiques.
Vendredi – One Special Gift
On termine sur ce titre original, doux et presque chuchoté. La simplicité des arrangements et la voix posée donnent une sensation de calme et de vulnérabilité, concluant l’album sur une note intimiste et sincère.
Soutenez-nous sur Tipeee !