SARAVADIO

Rediffusion d'une émission réalisée pour Radio Scarpe sensée , pendant la période de COVID , avec Xavier Poittevin ( Oui mais non, Nerf vague, Sidi Moujik) . 

Deux heures de discussions inutiles donc vitales .

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L’idée de couvrir le festival de la sainte Barbe , relève presque d’un voyage initiatique dans le pays des ancêtres . 

Le bassin minier , a longtemps souffert d’un discours misérabiliste , qui a fait fuir une partie de sa population . Loin de la fierté anglaise souvent mise à l’honneur dans les films de Ken Loach , les origines minières du nord de la France ont souvent été cachées par ses habitants en quête d’ascension sociale . Lorsque l’on parcourt d’autres régions françaises, il est flagrant de voir combien celles-ci ont fait de leur culture , des atouts touristiques quand nous cherchions à oublier notre passé . 

Et pourtant, celui-ci se rappelle à nous , avec ses terrils , ces chevalements qu’il parait bien difficile de cacher.  

L’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco , la création du Louvre Lens, la reconversion  du 9-9 bis , le musée de Leuwarde , s’ils ont été décriés par certains , commencent à produire des effets qu’il est possible de mesurer en terme de fréquentation et d’attrait touristique , mais également à plus long terme sur un sentiment d’appartenance à un passé commun , à défaut d’appartenance à une classe ouvrière qui s’est enfouie .

Le festival de la sainte Barbe proposé par l’agglomération de Lens Liévin , est une célébration des métiers du feu et de l’explosion , il s’inscrit dans la réhabilitation du passé minier .

Cette année , la sixième édition du festival a lieu du 24 novembre au 3 décembre , veille de la Sainte BARBE . 

Il est l’occasion pour nous de réaliser deux émissions que nous vous proposons dans Ping Pong . 

La première diffusée ce jour , s’intéresse aux étincelles ainsi qu’aux concerts de Barbara , qui sont les préambules du festival . 

La suivante , proposée la semaine prochaine s’intéressera aux journées du 1 au 3 décembre . 

Les étincelles sont les activités d’ouverture du festival , du 24 au 30 novembre , elles consistent en des déambulations , des concerts , des expositions , des lectures, des ateliers qui visent à mettre le feu au territoire ( au sens figuré, nous ne cherchons pas à voir le ministre de l’intérieur débarquer ici !) 

Au cours de cette émission , nous avons pris le pari de vous restituer nos déambulations dans le centre de Loos en Gohelle , dans la salle des douches du 9 9 bis , à Oignies , dans les rues de Vimy pour tenter de saisir le caractère festif, loufoque , mais surtout la joie enfantine , souvent présente dans les animations proposées .

La journée du mardi nous a permis d’aller visiter la très belle exposition de photos de Robert Doisneau au centre culturel Evasion de Noyelles sous lens avant de nous rendre à Aix Noulette où avait  lieu un concert de Breakfast Club , Duo Lillois , qui nous propose une pop embuée , dans la belle église Saint Germain dans le cadre des concerts de Barbara en partenariat avec droit de cité . Interview  avec Léonie Young , et Julien Puyau , quelques minutes avant leur concert .  

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CoverMe #01

Brian Eno & Nico - The End June 1, 1974

Rita Mitsouko - All tomorro's parties

OMD-waiting for the man

The Moog cook Book - Whole Lotta love

peaches -technologic

Signal electrique - warm leatherette

Makrosoft - London calling

les reines prochaines - opfer dieses lieds (wicked game)

Nouvelle vague -master and servant

john Holt - man next door

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Dans cette émission, nous avons rencontré Dimitri , qui proposera une émission mensuelle sur Saravadio">Saravadio : COVER ME">COVER ME 

A l'instar d'Obelix , Dimitri est tombé dans la musique , dans la discothèque de ses parents , le Rex à Roy , dans la campagne Picarde, où se croisaient aussi bien Jacques Dutronc que Daniel Balavoine , Gong que la Souris Déglinguée , Ange qu' Arthur H , une diversité qui forgera son univers musical .

La musique , si elle ne nous sauvera de rien , si ce n’est de la faillite , possède un pouvoir évocateur que nous souhaitons questionner au cours de ces rencontres. Si le streaming a profondément changé notre manière d’écouter la musique , il a aussi eu tendance à nous faire oublier combien l’acte d’achat de supports physiques participe à notre construction mnésique et au delà à notre histoire personnelle.

Pour ceux qui achètent encore des disques, chaque achat est plus qu'une simple acquisition de musique. C'est un voyage dans le temps et l'espace, un acte tangible qui s'inscrit dans la mémoire de l'individu. Le moment de l'achat devient lui-même un souvenir précieux, rappelant les lieux, les personnes et les émotions associées à cette expérience. Le choix minutieux du vinyle, du CD ou de la cassette, la recherche dans les bacs à disques, la consultation avec des amis et des disquaires - tout cela contribue à forger des souvenirs qui restent vivaces.

De plus, la possession de disques reflète souvent une partie de notre intimité, une manière d'exprimer nos goûts musicaux et notre histoire personnelle. Les pochettes d'albums, les notes de pochette, et même les éventuelles dédicaces sur les disques deviennent des témoins de nos expériences passées. La musique et les disques que nous avons acquis au fil des ans deviennent ainsi une sorte de journal intime sonore, une chronique de notre parcours. 

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Samedi 4 novembre , avait lieu dans le pavillon de verre du Louvre Lens , la quatrième et dernière installation d’Enrique Ramirez , mondes partagés .

Enrique Ramirez est né en 1979  à Santiago du Chili . Depuis 2010 , il vit et travaille entre Paris et Santiago . 

Après des études de musique et de cinéma au Chili , il rejoint le master d’art contemporain et nouveaux médias aux studios du Fresnoy à Tourcoing . 

Le travail d’Enrique Ramirez combine vidéo , installation et récit poétiques . Il apprécie les histoires dans les histoires les fictions à cheval sur les pays et les époques , les mirages entre rêve et réalité . 

Pour cette dernière installation au Louvre Lens , il a souhaité s’associer au musicien , programmeur, chercheur et enseignant , Matthias Puech , membre de l’INA GRM . 

Tout deux , proposent pour cette installation , un quatre mains , empli d’aléas, de déamublation et de paradoxe à l’image du matériau qui constitue le thème de cette installation : le verre .  

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