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Ping Pong sont des émissions diffusées dans le cadre du live chaque samedi matin vers 09 heures30 sur Saravadio. Interviews, reportages et digressions locales et:ou musicales. Music won't save you from anything questionne notre rapport à la musique , aux souvenirs, à la mémoire individuelle ( en tant que parcours d'une vie) et collective (en tant que génération) .  CoverMe est une émission mensuelle , consacrée aux reprises, détournées voire retournées. Loop In est une émission mensuelle , consacrée aux musiques ambientes, drone , et experimentales  ça va craquer est une émission bimensuelle , 100% vinyles ca va PAS craquer son alter ego 100% cd OMNI est une émission mensuelle , elles est consacrée aux objets musicaux non identifiés. Vacances j’oublie tout est une série de mix estivaux saison 2024 We Hate rock N roll sont des émissions réalisées en 2020-2021 pour Radio Scarpe Sensée .  Les mix réservés , sont exclusivement réservés aux lecteurs du mensuel du  Gobelin  . Mouvement Statik est une émission bi mensuelle , consacrée à l'ambient , field recordings , electronica et new age .  Les chansons météorologiques sont les titres des lauréats de  notre concours de cjanson météorologiques intitulé météo et tes bas . Trois lauréats diffusés dans les matinales du mardi , mercredi et jeudi , puis le soir à 17 heures  , et bien évidemment disponible en replay /podcasts ici même .  https://saravadio.fr Soutenez-nous sur Tipeee !

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épilator - brume éternelle

Dans "Brume Éternelle", Epilator balance un morceau à leur image : brut, sérieux et sans fioritures. Fidèles à eux-mêmes, les membres d’Epilator débarquent comme des durs à cuire, tout en véhiculant un monde où la brume et la grisaille sont des ennemis jurés qu'ils affrontent, clope au bec et regard vissé au sol. Pour eux, pas de poésie ni de subtilité, juste une évasion simple sous un ciel plombé, bercée par quelques bouffées de CBD pour "tenir le coup."

Avec des riffs pesants et une voix pleine de gravité, "Brume Éternelle" est l’occasion pour Epilator de montrer leur vision d’une masculinité sans compromis : armés de leurs blousons en skaï, ils prennent la pose et affrontent un monde morne à leur manière. Leurs textes évoquent la rudesse du quotidien sans autre ambition que de se perdre un peu dans la fumée et d’oublier la ville. C'est du rock au premier degré, où l'attitude prime sur le message, et où Epilator préfère encore s’enfermer dans sa propre brume que de lever le voile sur ses vraies motivations.

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Gabriel Léthal - Cours toujours

Gabriel Léthal, prophète des laissés-pour-compte et barde de la ruralité , peint dans cette œuvre magistrale le tableau cru et sans fard des jeunes qui bravent quotidiennement le manque de ressources, les vestiaires gelés, et les survêtements usés jusqu'à la corde. Avec une plume aussi tranchante que tendre, il navigue habilement entre dérision et dénonciation, offrant à chaque strophe un éclat de vérité brute, un éclat d'humanité.

"Cours Toujours" résonne comme un cri du cœur, un appel à l'injustice du quotidien. La voix de Gabriel, tour à tour douce et acérée, s’élève au-dessus d’un ciel plombé de nuages, porteur d’une émotion intense et d’une gravité saisissante. Dans chaque note, chaque pause, il semble murmurer aux auditeurs : "Vous qui écoutez, souvenez-vous de ces jours, de ces hivers sans fin, de ce gris qui n'est plus seulement une couleur, mais un état d’esprit."

Derrière les mots, derrière les rimes qui semblent improvisées mais sont d’une justesse redoutable, c’est tout un monde qui s’éveille, un monde où l’ironie douce-amère se mêle au réalisme cinglant. Gabriel Léthal se dresse en porte-parole d'une jeunesse dont les préoccupations, aussi légères en apparence, dissimulent une sagesse, une lucidité poignante.

En somme, "Cours Toujours" n’est pas qu’une chanson : c’est un manifeste, un hymne, une ode aux cœurs endurcis par le froid mais toujours capables d'aimer. Gabriel Léthal y a insufflé une part d’eux même, et dans l’écho de chaque refrain, c’est un peu de notre propre adolescence qui refait surface, brutale et magnifique, à la fois douce et terriblement vraie.

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Crève Mobylette - Pluie d'amour perdue

Crève Mobylette, c’est une descente en slow motion dans les abîmes de l’amour et de la solitude. À peine sortis de l’adolescence, ces jeunes musiciens français explorent, avec une finesse douloureuse, les recoins sombres de l’existence. Leur titre phare, "Pluie d'amour perdue", est une litanie hypnotique qui nous plonge dans une tempête sonore, où chaque note est une goutte qui s’écrase, lente et inévitable, comme une averse qui s’éternise dans la nuit.

Inspirés par la langueur de Codeine et l’intensité brute de Slint, Crève Mobylette tisse une atmosphère dense où le shoegaze se mêle au slowcore, donnant à chaque son un poids presque tangible. Les guitares résonnent comme des appels au loin, suspendus dans l’air, tandis que la voix traînante et désenchantée de leur chanteur murmure des paroles qui sont autant de fragments d’un monde qui s’écroule doucement.

Dans "Pluie d'amour perdue", l’évocation de la météo, ce gris qui s’installe, ce vent froid qui fait trembler, devient un symbole poétique des chagrins adolescents et de l’isolement d’une génération à la dérive. Les paroles, souvent teintées d’humour noir, racontent le quotidien sous une pluie d’émotions contradictoires, où les températures glaciales font écho aux amours éteintes, et où chaque silence est une invitation à l’introspection. Le groupe esquisse des images absurdes – Vladimir Poutine flottant dans le ciel, la tartiflette comme unique réconfort – qui soulignent la déconnexion et la quête d’un sens là où il n’y en a pas.

Pour Crève Mobylette, la musique est une thérapie au ralenti, un exorcisme sonore pour libérer les émotions que les mots seuls ne peuvent exprimer. Chaque morceau de "Pluie d'amour perdue" est comme une étendue d’eau sombre où les sons se perdent, s’éloignent, puis reviennent comme des vagues. Ces jeunes artistes nous rappellent que parfois, la pluie devient le meilleur allié des âmes en peine – et que derrière chaque goutte d’eau se cache un espoir de renouveau, ou simplement le besoin de contempler l'absurdité du monde, le regard perdu vers un ciel sans fin.

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Ping Pong #25 , Jeux Dés Roule

Après 3 postes dans l'agro alimentaire , Mathieu décide de franchir le pas pour créer son entreprise de vente de Jeux de société , location  de jeux en bois et animation en structure extérieure : Jeux Dés Roule

A travers cette interview, nous questionnons le rapport à la ruralité , au vivre ensemble , ainsi que les enjeux sociétaux du jeu ( environnementaux , modèle économique mis en avant , rapport aux écrans ...) . 

Comme souvent dans les reportages Ping Pong, le rapport au travail est en filigrane, avec une nouvelle fois, une histoire  de reconversion . Ces témoignages montrent  encore une fois un parcours   bien éloigné de la vision monolithique du travail à vie, mis en avant par les systèmes éducatifs et les recruteurs  (sans jamais évoquer, bien évidemment la souffrance au travail , l'épuisement ou burn out , qui semblent pourtant monnaie courante). Ils doivent aussi nous interroger sur la question centrale de l'orientation et de la formation  et comment celles -ci doivent nous armer pour une reconversion bien moins éventuelle que quasi-certaine dans notre parcours professionnel. 

 

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Mouvement Statik #03

 

Mouvement Statik Emission 3

Space Science Tech GIF by European Space Agency - ESA

 

Vic Hennegan "Gaya"

Almost silent "while we breath"

Ajasphere "ondeambule"

Alone "at the aquarium"

Ancient astronaut "drifting comet"

Iloh "oblivion"

Iloh "the 45th meridian ambient version"

Anthene "winter sun"

Bailrigg "bonfire of the profanities"

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