SARAVADIO

Par ordre d'apparition 

Le Gobelin du Ternois

Hands hop/La torgnole

Syntropia

L'aura Fleurie

Terre de grès

Earl du Gal/le Paladin

Estime

Guillaume Progin

Claire « le printemps des créateurs »

Pierre  du Gobelin interview  Johanna de « Tour et détour »

Playlist musicale:

The Meters : just kissed my baby

Jacques Higelin : Tête en l’air

Ignatus et les frères Makouaya : vieux vieux

The Maytals : 54_56 was my number

Vaudou game : tata fatiguée

James Brown : I feel Good

Santana : Oye como va

Hyperculte : wow

The velvet underground : foggy nation

The housemartins : caravan of love

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Estonie : La Pop-Gothique d'une Éclipse Permanente

Estonie, c'est l'artiste énigmatique dont la musique flotte entre les ombres du gothique et l'éclat délavé de la pop des années 80. Derrière ce nom mystérieux se cache un groupe qui, tout comme le pays qu'il incarne, semble entretenir une relation complexe avec la lumière. 

Leur son est une exploration de l’obscurité, une quête pour capter les derniers fragments d’une époque révolue, tout en se riant de cette quête elle-même.

Avec leur premier album "Printemps Maudit", Estonie propose une pop gothique où l’anachronisme règne. Les synthétiseurs rétro, les rythmes froids et les mélodies mélancoliques forment un cocktail sonore à la fois familier et dérangeant, comme si la musique de leurs idoles des années 80 avait pris un mauvais virage et s’était perdue dans l’abîme. 

Leur son n’est ni tout à fait synth pop , ni tout à fait coldwave, mais un peu des deux, tout en étant volontairement décalé. Chaque note semble avoir été placée avec une ironie subtile, comme une manière de se moquer de l’idée même de perfection musicale.

L’artiste derrière Estonie, dont le genre demeure ambigu et fluide, fait du flou une arme. Son identité est un terrain de jeu, une scène sur laquelle il flirte avec les attentes de ses fans, tout en se jouant d’eux. Il incarne une figure éthérée, difficile à saisir, mais irrésistiblement intrigante. 

Les fans, dans une tendre complicité, l’ont surnommé « Esto » un diminutif affectueux et ironique qui rappelle les figures mystiques des groupes cultes des années 80. Mais, derrière ce surnom, Estonie reste avant tout un groupe qui refuse de se laisser enfermer dans une case ou une étiquette

Les textes de MIKO , le leader d’Esto , sont leur marque de fabrique , tant et si bien qu’un simulateur de paroles d’estonie circule sur le dark net , on y évoque les écrivains romantiques , les tourments de l’âme , la noirceur des oripeaux ainsi que la météo désincarnée . 

Esto n’est pourtant pas un groupe qui cherche à être une icône, mais un miroir brisé de ce que la pop gothique pourrait être si elle se riait d’elle-même.

ls sont à la fois l’ombre et la lumière, une éclipse permanente qui n’a de cesse de défier nos attentes tout en les nourrissant. 

Et pour ceux qui les suivent de près, « Esto » est devenu un clin d'œil secret, une complicité dans le déni, un nom murmuré parmi les fans qui, tout comme eux, naviguent entre le sublime et le ridicule. 

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Mouvement statik #13

Julien Thomas "un refuge" 

Leopold Cordier "Koropokkuru" 

Gentiane papi "à mes amis" 

Forest"pine hills "

Fog nets" sea gradents"

Fields we found" lay"

Garda" variante 19 de abril"

Ghostloop " outbound" 

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Depuis des années – que nous ne compterons pas ! – elle fait vivre un café devenu mythique au cœur d’un village du Ternois. Avec son sourire malicieux, son regard pétillant et son sac de cotillons jamais bien loin, elle transforme nos  passages dans son troquet en moments uniques, bousculant la routine et réveillant les esprits égarés.

Chez Fabienne, on croise des figures discrètes ou exubérantes, des villageois , des villageoises , des travailleurs et travailleuses en quête d’une parenthèse après le taf. Bien avant que le mot intergénérationnel ne devienne un argument politique, elle l’incarnait déjà, naturellement, derrière son comptoir. Et bien avant que l’État ne s’émeuve de la disparition des cafés de campagne pour en faire un slogan, elle en portait la réalité au quotidien, avec une énergie qui force l’admiration. Tant et si bien qu’entre nous, nous l’avons surnommée la Wonder Woman du Ternois.

Jamais fatiguée, toujours vaillante , elle incarne la personne solaire, celle qui réchauffe les coeurs et les âmes , celle qui illumine les quotidiens mornes et anxiogènes, celle qui panse nos plaies  tout en repensant l’espace public , toujours partantes pour se lancer dans des événements joyeusement loufoques . 

Une fois n’est pas coutume, on l’a fait sortir de derrière son comptoir pour l’accueillir ici, et ça nous n’en sommes pas peu fier . Elle qui nous ouvre si souvent les portes de son bistrot – devenu le chez-nous de toutes et tous –, c’est à notre tour de lui offrir un espace où poser ses mots.

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La Saravadio Crew a perdu la tête . Déboussolée, sans plus savoir qui croire ni que penser , elle se renferme sur elle même , plus schizophrène que jamais , en écoutant ce mix , qui,  croit-elle , va l'aider à retrouver le chemin de la rédemption. 

intro 
01 - Aaron Frazer - Bad news - Dim
02 - Mickey 3D - La France a peur - Marc
03 - Alain Damasio and Breaking Fuel - Internet - Dim
04 - Fugazi - Version - Eric
05 - Simia - Mauvaise nouvelle , jolie chanson - Dim
06 - Forever Pavot - Les informations - Dim
07 - Lana Del Rey - Chemtrails over the country club - Pierre
08 - Kaleida - The news - Dim
09 - REM - Man on the moon - Pierre
10 - Depeche Mode - Wrong - Dim
11 - Radiohead - 2+2 5 - Marc
12 - The Cure - This is a lie - Fabrice
13 - Etiene Daho - Mythomane - Marc
14 - Via Viva - Propaganda - Marc
15 - Section 25 - Bad news week - Fabrice
16 - The Neon Judgment - TV treated - Eric
17 - The Normal - TVOD - Marc
18 - Michel Hindenoch - Les mensonges - Marc
19 - Fabulous Trobadors - Il nous ment - Marc
20 - Crise de nerf - Rock à la télé - Marc
21 - Jesus Jones - Info freako - Eric
22 - Jacques Dutronc - On nous cache tout, on nous dit rien - Pierre
Outro

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